Mieux vivre l'hôpital grâce à Happytal
Parfois un petit rien peut apporter de la douceur dans des moments difficiles... C'est la raison d'être de l'entreprise Happytal dont j'avais envie de te parler aujourd'hui, au travers de l'interview de l'un de ses happy fondateurs, Pierre Lassarat.
Si tu suis un peu le blog, tu sais que ma toute petite, TinyFairy, a été hospitalisée 3 fois en moins de 3 semaines, en août et septembre. Autant te dire que le cœur n'était pas à la fête, pour elle comme pour moi. Avoir un enfant hospitalisé est angoissant et éprouvant. Alors, tout ce qui peut adoucir ces moments est bon à prendre.
Happytal fait partie de ce genre d'entreprises très rares qui ont un véritable ADN social. Son objectif est de faire venir le service jusqu'au malade ou à ses proches.
Dans mon cas, par exemple, je n'avais aucune envie de laisser ma toute petite seule pour aller me chercher à manger je ne sais où (moment où bien sûr TinyFairy allait se réveiller et se mettre à pleurer si je n'étais pas là). Pas de problème, Happytal m'a fait livrer des sushis à la porte du service. Si nous étions restées plus longtemps j'aurais aussi pu choisir de faire livrer un jouet pour TinyFairy dans sa chambre.
Si j'avais été la patiente, j'aurais pu aussi, grâce à Happytal, me faire coiffer, maquiller, masser (j'aurais adoré que ma maternité propose ce type de services !!!)... Et MonsieurChéri aurait pu me faire la surprise de me faire livrer des croissants, livres ou autre... Une jolie attention quand un proche est hospitalisé un moment. C'est très clairement un service que j'utiliserai à l'avenir !
J'ai été tellement enthousiasmée par cette jeune entreprise que j'ai voulu en savoir plus et interviewer l'un de ses 2 fondateurs, Pierre Lassarat.
Bonjour Pierre, pouvez-vous nous raconter comment Happytal est né ?
Romain et moi étions collègues* et amis. En 2011, nous avons connu l’hospitalisation de proches. L’idée d’Happytal a alors germé. Courant 2012, nous quittions nos jobs respectifs et, en février 2013, la première expérimentation voyait le jour à l’hôpital de Sèvres. Les premiers temps, nous avons énormément testé nos services. J’ai d’ailleurs été concierge pendant un an sur l’un de nos sites.
Qu'est-ce qui fait la particularité d'Happytal ?
Happytal c’est avant tout un véritable ADN social. Notre priorité est d'apporter du bien-être au patient et de nous assurer de l’accessibilité de nos services pour lui. Nous voulons aussi lui garantir les prix les plus justes. C’est pourquoi, en commandant via Happytal, il paiera le même prix que s’il était passé en direct avec le prestataire.
Nos solutions sont entièrement pensées pour l’hôpital. Par exemple, pour les commandes de nourriture, nous vérifions toujours au préalable avec le personnel médical qu’il n’y ait pas de contre-indications liées à la condition du patient.
Nous avons aussi choisi de proposer des services au personnel soignant car nous nous sommes aperçus qu’ils étaient délaissés. Nous avons voulu simplifier et agrémenter leur quotidien en leur proposant des prestations comme la blanchisserie.
Au total, Happytal c’est plus d’une trentaine de catégories de prestations, soit 500 à 600 services.
Et demain ?
Côté services, nous avons de nouvelles idées tous les mois. Nous avons par exemple fait venir des food truck dans les hôpitaux, pour le personnel médical de nuit. Nous essayons toujours de nous mettre à la place de nos clients. Pour les patients, il est évident qu’en ces moments de faiblesse, le service doit venir jusqu’à eux. Il ne doit pas leur demander un effort supplémentaire, comme c’est le cas actuellement avec des services « ancestraux » comme l’abonnement à la télévision. Nous travaillons à la dématérialisation de ces services…
Et puis, d’ici à janvier 2016, nous devrions avoir doublé de taille. Nous sommes actuellement présents dans 5 hôpitaux en région parisienne. Demain, nous devrions intégrer des CHU et sortir d’Île de France…
*Romain Revellat et Pierre Lassarat, cofondateurs d'Happytal, ont tous deux été consultants chez McKinsey.