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  • Une fille blonde (du neurone aussi !), maman addict de ses 3 nains (2008, 2011, 2015). Des sorties kid friendly (ou pas !), des lectures, du fun, du bordel, du doux, de la bouffe, de l'epic fail... Chez nous c'est plus freestyle que lifestyle !
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4 novembre 2015

Mieux vivre l'hôpital grâce à Happytal

©Happytal

Parfois un petit rien peut apporter de la douceur dans des moments difficiles... C'est la raison d'être de l'entreprise Happytal dont j'avais envie de te parler aujourd'hui, au travers de l'interview de l'un de ses  happy fondateurs, Pierre Lassarat.

Si tu suis un peu le blog, tu sais que ma toute petite, TinyFairy, a été hospitalisée 3 fois en moins de 3 semaines, en août et septembre. Autant te dire que le cœur n'était pas à la fête, pour elle comme pour moi. Avoir un enfant hospitalisé est angoissant et éprouvant. Alors, tout ce qui peut adoucir ces moments est bon à prendre.

Happytal fait partie de ce genre d'entreprises très rares qui ont un véritable ADN social. Son objectif est de faire venir le service jusqu'au malade ou à ses proches.

Dans mon cas, par exemple, je n'avais aucune envie de laisser ma toute petite seule pour aller me chercher à manger je ne sais où (moment où bien sûr TinyFairy allait se réveiller et se mettre à pleurer si je n'étais pas là). Pas de problème, Happytal m'a fait livrer des sushis à la porte du service. Si nous étions restées plus longtemps j'aurais aussi pu choisir de faire livrer un jouet pour TinyFairy dans sa chambre.

Si j'avais été la patiente, j'aurais pu aussi, grâce à Happytal, me faire coiffer, maquiller, masser (j'aurais adoré que ma maternité propose ce type de services !!!)... Et MonsieurChéri aurait pu me faire la surprise de me faire livrer des croissants, livres ou autre... Une jolie attention quand un proche est hospitalisé un moment. C'est très clairement un service que j'utiliserai à l'avenir !

J'ai été tellement enthousiasmée par cette jeune entreprise que j'ai voulu en savoir plus et interviewer l'un de ses 2 fondateurs, Pierre Lassarat.

 

Bonjour Pierre, pouvez-vous nous raconter comment Happytal est né ?

Romain et moi étions collègues* et amis. En 2011, nous avons connu l’hospitalisation de proches. L’idée d’Happytal a alors germé. Courant 2012, nous quittions nos jobs respectifs et, en février 2013, la première expérimentation voyait le jour à l’hôpital de Sèvres. Les premiers temps, nous avons énormément testé nos services. J’ai d’ailleurs été concierge pendant un an sur l’un de nos sites.

 

Qu'est-ce qui fait la particularité d'Happytal ?

Happytal c’est avant tout un véritable ADN social. Notre priorité est d'apporter du bien-être au patient et de nous assurer de l’accessibilité de nos services pour lui. Nous voulons aussi lui garantir les prix les plus justes. C’est pourquoi, en commandant via Happytal, il paiera le même prix que s’il était passé en direct avec le prestataire.

Nos solutions sont entièrement pensées pour l’hôpital. Par exemple, pour les commandes de nourriture, nous vérifions toujours au préalable avec le personnel médical qu’il n’y ait pas de contre-indications liées à la condition du patient.

Nous avons aussi choisi de proposer des services au personnel soignant car nous nous sommes aperçus qu’ils étaient délaissés. Nous avons voulu simplifier et agrémenter leur quotidien en leur proposant des prestations comme la blanchisserie.

Au total, Happytal c’est plus d’une trentaine de catégories de prestations, soit 500 à 600 services.

 

Et demain ?

Côté services, nous avons de nouvelles idées tous les mois. Nous avons par exemple fait venir des food truck dans les hôpitaux, pour le personnel médical de nuit. Nous essayons toujours de nous mettre à la place de nos clients. Pour les patients, il est évident qu’en ces moments de faiblesse, le service doit venir jusqu’à eux. Il ne doit pas leur demander un effort supplémentaire, comme c’est le cas actuellement avec des services « ancestraux » comme l’abonnement à la télévision. Nous travaillons à la dématérialisation de ces services…

Et puis, d’ici à janvier 2016, nous devrions avoir doublé de taille. Nous sommes actuellement présents dans 5 hôpitaux en région parisienne. Demain, nous devrions intégrer des CHU et sortir d’Île de France

 

*Romain Revellat et Pierre Lassarat, cofondateurs d'Happytal, ont tous deux été consultants chez McKinsey.

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Commentaires
E
C'est absolument génial ce truc !! J'aurais adoré pouvoir faire appel à eux quand j'ai passé deux mois en grossesse patho ! Et puis quand tu es loin et que tu ne peux pas venir voir les gens, c'est chouette, tu peux leur montrer que tu pense à eux !
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M
Elle a eu une super idée cette entreprise. Ce serait vraiment pas du luxe de retrouver de tels services dans tous les hôpitaux. On a bien besoin de se faire chouchouter dans ces moments-là. A quand pareille initiative en Belgique ?
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F
Super cet article !<br /> <br /> Je trouve l'idée, le concept génialissime !! Bravo à eux !<br /> <br /> Selon moi, tout ce qui peut adoucir un séjour à l'hôpital, aussi court soit-il est bon à prendre!<br /> <br /> Je note le nom de la boite dans mes tablettes !<br /> <br /> Longue vie à elle :-)
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M
Je n'avais jamais parlé entendu parlé de cette association et je trouve ça très beau ! Je suis moi - même malade depuis ma naissance soit depuis 33 ans je suis très régulièrement hospitalisée et c'est à chaque fois très difficile, pas forcément à cause de mon état de santé mais des conditions d'accueil des patients dans les hôpitaux. Je sais qu'il existe beaucoup d'associations mais surtout pour les enfants, mais ce n'est pas parce qu'on est adulte que l'on vit mieux. Moi même qui ai été un enfant malade et qui suis aujourd'hui une adulte malade puisque j'ai grandi, je trouve qu'il est plus difficile d'être malade et adulte que malade et enfant comme on peut souvent le croire. Je m'explique : La douleur physique que l'on soit enfant ou adulte est la même on ne s'y habitue jamais, par contre je souffre beaucoup plus moralement lors de mes hospitalisations depuis que je suis adulte que lorsque j'étais enfant, parce que quand j'étais enfant je savais que j'étais malade certes mais je n'avais pas la notion de la gravité de ma maladie donc je n'avais pas cette trouille au ventre que j'ai aujourd'hui. En tout cas moi en 33 ans d'hospitalisation très régulière je n'ai jamais vu aucune personne d'association il en faut plus. Bravo à vous !
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