Si je t'avais pas, si c'était pas toi
18 mois. C'est tout petit 18 mois, non ? A 18 mois on est encore un bébé ? 18 mois et on ne se souvient plus comment c'était sans toi... Mon évidence.
Tu adores dessiner. Et jouer avec les poupées de SweetPrincess. Et à la dînette dans la chambre de LittlePirate, tout particulièrement au jeu de glaces en bois (avec lequel tu as sauvagement tapé ta frangine hier !).Tu aimes aussi chanter. En charabia. Et mimer les comptines. Le moulin qui tourne, les marionnettes, les mains qui tapent, le petit doigt qui fait "ssssuuuuut". Tu aimes les livres. En ce moment on lit beaucoup La chenille qui fait des trous. Et tu te balades avec les livres musicaux. Mozart, ceux des comptines...
Tu charmes tout le monde, surtout ceux qui ne sont pas conquis d'avance (tu es très suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis).
Tu embrasses rarement, mais à pleine bouche. Tu fais des énormes câlins. Parfois en me tapotant dans le dos (je ne sais pas trop comment je dois le prendre !).
Ce mois-ci tu t'es décidée à remanger vraiment. En tout cas à la maison (le midi, à la crèche, c'est niet). Tu manges à table avec nous, la même chose que nous.
Tu comprends tout. Tu m'impressionnes. Tu as d'ailleurs parfaitement compris le principe du coin.
Tu es parfois une petite teigneuse (d'où le coin). Avec les frangins, avec Chaton Couillon .Tu nous as aussi bien bien malmenés côté nuits.
Nous avons arrêté de traduire tes gestes et tu as dû faire plus d'efforts pour parler. Total tu dis beaucoup plus de choses. Tu répètes parfois des mots "à fond" (en entendant un dessin animé), "à taaaa[ble]".
Tu sais montrer ton nez (et le dire), ta bouche et les différentes parties du visage...
Il y a quelques semaines, je venais d'apprendre que ton fucking reflux urinaire ne t'avait pas lâché totalement la grappe. Pendant que je digérais ma contrariété, le coeur lourd, je te regardais, totalement indifférente à tout ça. Si pleine de vie et de malice, charmant les gens de la salle d'attente, jouant à cache-cache et essayant de m'échapper. Tu es ma warriorette. Peu importe que tu ne sois pas encore toute bien réparée. Ca ne t'a jamais empêchée de grandir. Si tu dois être opérée, je sais que ce ne sera pas facile, que ce sera un mauvais moment à passer, mais je sais que ça ne t'arrêtera pas. Et puis je serai là pour veiller sur toi. Toujours.
Ndlr le titre est emprunté à Goldman